Pazzi vu par Romain Lanéry

Oui, PAZZI vend desserts et boissons. 
Les desserts, panna cotta, tiramisu...

Le second PAZZI n'est pas ouvert qu'il a déjà eu un avis sur GOOGLE... Un avis très négatif, c'est absolument incroyable et cela me rappelle le lancement de notre premier distributeur. Un mec à l'autre bout de la France affirmait que nos pizzas n'étaient pas bonnes sans jamais les avoir vu, ni goûté. 

La jalousie ....

Il n'y a pas quelque chose qui vous a marqué quand ils choisissent leurs pizzas ?

Effectivement, la fameuse pizza à l'ananas.

On a affaire ici à 3 trentenaires très influant sur les réseaux sociaux, des gars totalement dans le coup qui correspondent à la clientèle type des pizzerias. 2 d'entre eux se jettent directement sur la recette à l'ananas sans réellement lire le reste de la carte, comme si c'était une évidence qu'ils choisissent celle-là. Cette pizza a créé tellement de polémiques que beaucoup de pizzaïolos refusent de la faire, tout ça parce soit disant on ne mettrait pas d'ananas sur une pizza... Je trouve cela totalement absurde, encore une fois nous avons la preuve que c'est aux consommateurs que la recette doit plaire, pas aux pizzaïolos. 

Pour en revenir à PAZZI, aujourd'hui j'ai répondu à plusieurs interviews, RTL, l'AFP, LE FIGARO... Ils ont tous été épatés par les pizzas proposées par le robot. Surtout la journaliste italienne du FIGARO, elle te parle de pizzas comme un vrai pizzaïolo avec son accent milanais. Très ouverte aux nouvelles technologies, elle s'est carrément régalée et en repartant elle m'a dit qu'il fallait que l'on rajoute 6 bornes de commande, alors qu'on en a déjà 4. Franchement je suis très fier de ce deuxième PAZZI, il est très beau et en plus il réalise des pizzas incroyables.

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Félicitations Thierry , c’est beau de voir l’aboutissement de tout ce travail

Oui bien sûr, ce sont déjà 45 personnes qui travaillent chez PAZZI. Le but est de nous installer sur tous les continents.

C'était une priorité pour nous, comme la qualité de la pizza, je n'ai accepté ce contrat qu'à ces conditions. Après, je dois dire que les ingénieurs ont toujours tenu compte de mes recommandations, même s'ils ont mis du temps à comprendre que la pâte est vivante et que la fermentation est au cœur de la réussite de ce projet.

Evidemment on me pose souvent la question de la concurrence qui existe entre pizzaïolos et robots et pourquoi, moi, je collabore à ce projet ? 
C'est facile à comprendre, j'ai toujours aimé les défis, j'aime la compétition, mon esprit d'ouverture est très large, dès l'instant où le produit est respecté. C'est pour cela que j'ai toujours eu de l'avance sur ceux qui ne veulent surtout pas sortir des traditions. C'était aussi l'occasion de démontrer l'efficacité de mes formations, le robot ne prend pas d'initiative, il applique ce que je lui ai enseigné.
Et concernant la concurrence avec les pizzaïolos, le robot va justement permettre de rehausser le niveau de qualité. Ceux qui en ont peur devrait penser à faire notre métier autrement. Nous avons créé avec PAZZI un nouveau type de pizza, il y a bien la pizza napolitaine, la romaine, la sicilienne, la new-yorkaise, pourquoi n'aurait-on pas le droit de produire notre pizza avec ses propres critères. Ce qui change surtout, c'est l'aspect, surtout au niveau de la corniche, mais au final ce qui est important pour moi, c'est que les clients mangent entièrement la bordure, c'est un signe... C'est aussi qu'ils prennent leur pied en mangeant nos pizzas et c'est la cas. D'ailleurs vous le verrez bientôt dans les médias, les journalistes ont adoré et vous aussi quand vous aurez goûté.

Tu as raison Franck, la pizza a elle aussi droit à l'évolution. Ceux qui la refusent sont généralement des pizzaïolos qui n'ont pas compris qu'il existait d'autres manières que la leur de faire la pizza. Il est facile de comprendre que lorsqu'on leur parle de choses qu'ils ne connaissent pas, ils soient dans l'inconnu et plutôt que d'ouvrir les yeux, d'essayer de comprendre, ils disent qu'on ne fait pas la pizza comme ça, sans autre forme d'explications.

Si on regarde un match de foot d'il y a 40 ans, la vitesse de jeu était bien différente. Au XVIIIème siècle l'Invincible était considéré comme le navire de guerre le plus puissant. Que ferait-il aujourd'hui face à un navire moderne ?
Vivons dans le présent et préparons l'avenir. 

Mais moi aussi j'adore voir un pizzaïolo à l'œuvre quand il est bon, il n'y a pas besoin d'avoir d'arguments, c'est différent c'est tout.