Championnat du monde 2023, carton presque plein pour la France, le reportage

Il attaque l'étalage avec beaucoup de professionnalisme, les Italiens sont épatés de voir des Français aussi à l'aise.

Son disque est étalé, il fixe sa base, il est plutôt à l'aise et déroule sa prestation avec assurance. 

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Sa pizza est à la bonne taille, c'est le moment d'enfourner et jusqu'à présent tout va bien pour lui.

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Pendant ce temps, je viens rassurer Rachel qui est confiante, mais sait aussi que chaque petite erreur se payera cash. 


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Maintenant, Joris a terminé sa pizza dans les temps, c'est le moment de la présenter aux juges.

Même si j'ai été impressionné par sa prestation, je reste inquiet, tendu, la moindre chose peut lui faire perdre des points, parfois bêtes. Mais il assure un max, le jury semble emballé par le visuel de sa pizza, Joris se détend de plus en plus, il plaisante même avec les juges, c'est très bon signe.

J'ai fais de nombreuses compétitions et je sais que quand on a bien fait, on le sent, les juges nous le font comprendre aussi, ils posent beaucoup de questions, vous félicitent pour votre travail. C'est un moment incroyable parce que l'on vient de tout donner après de nombreux mois de travail et de questionnements, tu ressens alors beaucoup de sérénité.

J'ai remarqué que les juges avaient la banane après avoir attribué leurs notes, c'est un très bon signe.

Je réussie à récupérer les restes de sa pizza que je vais partager avec les copains.


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On va manger jusqu'aux dernières miettes et on se régale, on est donc confiants et fiers du boulot de Joris. Même les juges de fours me feront remarqué à quel point il a été professionnel, ils sont carrément impressionnés.

Voici l'entrée en piste de Simon, comme un vieil habitué, il semble confiant lui aussi, il affiche même un sourire. Il faut dire aussi qu'ils ont beaucoup travaillé tous, il a choisi un autre style au niveau de sa tenue et ça lui va bien.

Je ne sais pas ce qu'il a pu raconter au juge de four, mais ça à l'air de bien matcher entre eux.


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On se demande même si ce n'est pas lui qui donne les consignes...

Enfin... C'est parti !

Il semble bien concentré et la pâte lui obéit au doigt et à l'oeil, je sens qu'il va tout défoncer.

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Mais la pâte semble vouloir lui résister, très vite il va lui faire comprendre qui est le patron, il fait les gros yeux. Il parle même à sa pâte, depuis je l'appelle Robert Redford, c'est "l'homme que parle à l'oreille des pâtons".

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Il reste imperturbable et poursuit sa démonstration sous l'œil avisé d'autres concurrents. Moi, j'ai réussi à me trouver une place de choix pour suivre la chorégraphie de Simon.

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Il en oublie même que je suis là, juste devant lui. Ce sont ces moments que je préférais quand je concourrais, tu es dans un autre monde, plus personne n'existe autour de toi, tout ce qui importe, c'est faire les gestes justes.

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Complètement dans son monde, concentration maximale et c'est encore de bonne augure.  

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Quelle tension tout de même !

Mais sa pizza est réussie, les journalistes accourent.

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"Robert" se détend enfin, il sait qu'il a bien bossé. 

Après l’effort le réconfort !

J'allais parlé de ton cas Etienne, ça tombe bien.

A peine arrivé devant le ring et tu es déjà dans la compétition. Franchement, vous avez été au top cette année au niveau de la concentration, rien n'a pu vous perturber et c'est bien la première fois que je vous vois ainsi. Les autres fois, vous étiez trop décontractés, à ce niveau ce n'est pas possible.

Déjà sous les ordres des juges de four, tu n'attends plus que son signal pour entrer dans la danse.

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L'étalage.

3 juges sur le dos, le viking est redouté.

Simon n'est pas loin, il fait quelques photos.

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Il lève les mains pour signaler aux juges qu'il a terminé. 
Aucun membre de l'équipe n'a dépassé le temps imparti, ils avaient 10 minutes pour préparer leur pizza, la cuire et réaliser les finitions en sortie de four.