aymeric a écrit:Merci Thierry de m'avoir éclaircis sue ce milieu qui est le même que dans le monde de la compétition de tous sports. et encore on échappe ici au dopage, quoi que j' suis certain que certains doivent utiliser des substances interdites pour mieux gérer le stress et la pression.
Aurais tu l'intention de réorganiser un championnat digne de ce nom dans l'avenir ?
Je ne pense pas qu'il y ait du dopage dans la pizza, mais des tricheurs oui. Ce qui se fait beaucoup, c'est de faire préparer ses pâtons par un autre, ou même sa recette à un cuisinier. Le pizzaïolo n'a plus qu'à faire l'assemblage. Mais il est très facile de les débusquer quand les juges posent les bonnes questions aux pizzaïolos présentant leur pizza. A condition bien sûr que les juges aient un bagage technique minimum.
J'entends souvent parler de jugements à l'aveugle, mais dans ce cas, c'est encore plus facile puisqu'on ne peut plus débusquer les malhonnêtes, aucune question n'est posée aux concurrents qui pourraient facilement donner des indices à un juges malveillant, rien de plus simple.
Il y a principalement 2 failles dans le système actuel, juges malhonnêtes ou incompétents et organisation qui fait gagner qui elle veut en tripatouillant les notes.
Mais je l'ai la solution, ce sont les jugements en live. Le concurrent présente sa pizza, les juges le questionnent, puis goûtent et immédiatement attribuent les notes par informatique sur un écran que tout le monde peut voir, même les spectateurs. Le concurrent, lui, attend les décisions des juges et l'affichage de ses notes devant la table des juges. Là, il ne peut plus y avoir d'invraisemblance parce que les juges seraient pris sur le fait en cas de notations irrégulières.
Ce système informatisé est bien plus fiable que les feuilles volantes actuelles qui une fois remplies par les juges sont apportées à un membre de l'organisation qui va ensuite entrer les notes dans un logiciel. Il peut y avoir des fautes de frappes, mais aussi une possibilité de modifier les notations sans que les juges s'en aperçoivent.
Il existe donc des solutions, mais combien sont prêts à changer le système ?
Un peu comme la formation en France, ce monde de la compétition est véreux, les intérêts d'une minorité passent avant la passion des vrais amoureux de la pizza.
Voici une pizza qui a remporté un championnat de France il y a une dizaine d'année, pourtant il y en avait de bien belles cette année là. J'aimerais que l'on m'explique comment une chose pareille peut remporter une compétition?
Quel a été le sentiment de celui qui a terminé à la seconde place ? Sans doute dégoûté à jamais de la compétition, il a dû se sentir volé, non ?
Ma vision d'une pizza championne, c'est une pizza qui fait rêver, une pizza que l'on verrait en couverture d'un magazine, ou dans son asiette, certainement pas cette horreur. :colère rou:
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