par Thierry Graffagnino Ven 15 Mai 2020 - 19:37
Salut William, j'ai possédé il y a quelques décennies des camions que j'aménageais moi-même. Les derniers véhicules provenaient de société de location de voiture, ils avaient une centaine de milles de kilomètres, mais je choisissais des marques sûres. Ces véhicules sont toujours bien entretenus et la moindre bosse est réparée. Ayant des emplacement très proches de chez moi, je faisais très peu de kilomètres. Je faisais refaire une peinture totale et j'avais un camion prêt à affronter les années.
N'étant pas trop bricoleur, je faisais appel à un serrurier pour réaliser l'ouverture latérale, le socle du four, un toit ouvrant (toujours pratique lorsque le camion est enfumé et très utile aussi pour créer un courant d'air quand il y avait 50° dans le camion en plein été) et la sortie cheminée du four.
J'avais donc un maçon pour monter mon four à bois que j'achetais chez les Fours St Jacques, je ne sais pas s'ils existent encore. 600 kilos avec tous les isolants, ça a intérêt à être bien fait avec les vibrations, les freinages, accélérations, trottoirs à monter...
Le maçon réalisait aussi le carrelage que je voulais sur le sol, mais également sur touts les murs afin de pouvoir laver facilement. J'utilisais du joint pour bateau afin d'absorber les vibrations du camion.
Je réalisais moi-même les meubles avec des matériaux imputrescibles et du carrelage. Le plan de travail en granit était également installé par le maçon qui le perçait aussi sur 20 cm de diamètre au fond à gauche. Sous ce trou, il y avait une poubelle qui recevait les restes de fleurages et petits résidus tombés sur le plan de travail.
Au niveau de l'ouverture latérale et de l'arrière du camion qui s'ouvrait également, je réalisais des vitres amovibles et coulissantes en plexiglas translucide (elles auraient été idéales avec le Corona), juste posées sur des rails. L'été je retirais toutes les vitres afin d'avoir un maximum d'air et j'ouvrais le toit ouvrant. L'hiver, je me barricadais avec, j'en ouvrais une partie de cinquante centimètres de large quand les clients étaient là. Je refermais immédiatement à leur départ. Ainsi je gagnais énormément de degrés, parce que les hivers très froids, j'en ai connu quelques-uns. Parfois malgré le four à fond, mes pâtons étaient raides comme du bois, c’était une sacrée galère à étaler, alors qu’en été ils devenaient très vite intravaillables, voilà ce qu’est la vraie méthode napolitaine et pourquoi la pâte ne se conserve pas longtemps. Tout comme eux, nous n’avions pas de froid dans les premiers camions, juste des glacières. J’étais un peu privilégié puisque j’ai toujours eu dans mes camions un grand frigo qui fonctionnait au gaz de chez ELEXTROLUX. Mais il n’y avait pas la place pour les pâtons.
Mon électricité pour l’éclairage et mon évier fonctionnait grâce à des batteries à décharge lente, une autonomie d’environ 6 heures.
Je me souviens bien de tous ces instants pas toujours faciles, je pense que ce sont les saisons le plus difficile à gérer et c’est pour cela qu’il faut bien réfléchir avant d’entreprendre les travaux. J’en aurais tellement à vous raconter sur mes débuts, c’était totalement irréel, je garde ça pour un peu plus tard, mais si tu as des questions précises, tu peux y aller, je connais bien cette manière d’exploiter. :Ssourirej:
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